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Se raccrocher à Dieu dans les différentes saisons de nos vies!

Updated: Sep 29


Quand nous parlons des différentes saisons, pensez-vous automatiquement à la température? Dans Genèse 8:22, il est dit:

«Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l’été et l’hiver, le jour et la nuit ne cesseront point». (LSG).

Comprenons que Dieu nous parle de deux manières; littérale et non littérale. Un exemple est lorsque Dieu demande de nous l'adoration, c’est au sens littérale, car il est notre Dieu, et nous sommes son peuple. D'une vidéo que j'ai visionnée sur Instagram, j’ai compris que notre adoration, chose concrète, vient de nous comme un cadeau qu'on offre à notre Dieu.

Un autre exemple d’une parole de Dieu est quand Il nous dit de nous arracher la main droite si elle nous mène à pécher (Voir Matthieu 5:30, LSG), il ne nous dit pas de le faire de manière littérale, mais de nous abstenir d'utiliser cette main pour faire ce péché-là.

Lorsque Dieu nous parle de saisons, cela est relié à la moisson, aux deux différents résultats possibles pour représenter les bonnes et les mauvaises situations de nos vies. De cette illustration, il est important de savoir que Dieu utilise ces deux situations pour nous faire que du bien, posséder notre cœur, et nous aider à grandir dans la foi.


Une petite illustration

Le contexte du verset principal est celui de la moisson. Le but est de récolter une semence souhaitée, car on moissonne ce qu’on sème (Voir Galates 6:7-9, LSG). Prenons l’exemple d’un fermier qui se lève et qui veut commencer à récolter une semence de blé pour faire fonctionner sa ferme en abondance. C'est une tâche extraordinaire, donc il y a beaucoup à faire. Alors il met les vaches au travail pour labourer la terre et il commence à planter. Les graines se distribuent dans la terre, l'eau et le soleil s’y ajoute quand c'est le temps, car il y a un temps pour chaque chose sous les cieux (Voir Ecclésiaste 3:1, LSG). Il se lève tôt le matin pour se rassurer du progrès, mais il n'y a rien encore. Le blé ne se montre pas. Deux ou trois jours passent et toujours pas de blé. Une semaine; deux semaines, et pas de blé. En fait, planter du blé prend de la patience car c'est 120 jours d’attente, ou 240 jours si c'est une attente durant l'hiver. Si tu étais le fermier, après deux semaines, ta patience s'en irait, ton enthousiasme s'envolerait, l'ennui entrerait dans ton cœur, et tu ne voudrais plus travailler pour récolter. Quel désespoir! Cela prend déjà trop de temps.


L'illustration dans notre vie quotidienne


Souvent dans la vie, on veut tant de choses. Dans une saison, on souhaite avoir son permis de conduire et se procurer une voiture, car on vient d'avoir 18 ans et on a déjà fini ses études secondaires. Dans une autre saison, on aimerait avoir un travail car on vient d’obtenir son diplôme d’études universitaires ou collégiales. Dans une autre saison, on désire un partenaire, afin de se marier dans un avenir proche. Maintenant, dépendamment de ce qu'on veut, on s'adresse à Dieu avec joie, en pensant à la promesse que tout concourt pour le bien de ce qui l’aime (voir Romains 8:28, LSG). On a cette promesse donc on est joyeux, on a de l’espoir, toutes les bonnes sensations commencent à se manifester en nous. On donne gloire à Dieu pour ses promesses, on le loue, mais qu’en est-il quand ses promesses ne se réalisent pas encore? Après deux semaines de joie et d'espoir, on ne voit pas encore l’accomplissement de ces promesses. Ni le bout du nez d’une confirmation de cette promesse.


Qu'en est-il à présent? Tu commences à tomber dans le désespoir, ton zèle pour Dieu commence s’envoler, le temps que tu passes dans sa présence diminue. On ne voit qu'une falaise et le seul moyen est de tomber en bas, car on ne voit pas comment on peut se sortir de ce désespoir. Mais où est la patience? Comme nous dit Romains 8:25, dans la version Louis Segond, «Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance». C’est ce que la parole de Dieu nous dit. Nous devons continuer à espérer et à croire en Dieu même si le diable essaie constamment de nous faire trébucher. D'un poste Youtube de ce Pasteur nommé Vlad Savchuk, il est dit que Satan est un opportuniste. Quand nous baissons notre garde suite au désespoir, au doute et au manque de foi, c'est là que Satan vient nous tenter avec des mensonges qui vont contre les promesses de Dieu, contre ce que Dieu nous a dit auparavant. Ne laissons pas un grand trou ouvert pour céder à la tristesse, au désespoir, à l’impatience, au chagrin, et autres. Car la minute où l'occasion se présente, Satan l’opportuniste la saisit pour nous éloigner de Dieu. Pourtant, en nous tournant vers Dieu, le Seigneur peut fermer ces portes.


Attacher à Jésus dans les bonnes et mauvaises saisons!


Une bonne nouvelle c'est qu'il ne va pas toujours avoir de mauvaises saisons dans la vie. Beaucoup de fois, par la grâce de Dieu, on a des saisons où Dieu nous donne les choses dont on a besoin de façon rapide, selon notre foi en lui. D’autres instants, nous sommes mis à l’épreuve. C'est à nous d'aller vers lui pour lui demander de nous aider à discerner ce qu'il veut travailler en nous dans une saison quelconque. Par exemple, dans beaucoup de saisons dans notre vie, il veut qu'on travaille la patience. Quand nous attendons de lui une promesse qui prend un peu plus de temps qu’on imaginait, parfois Dieu veut voir si on peut, ou si on va lui faire assez confiance. D'une telle manière qu’on n'aura aucun doute du fait qu'il nous prépare quelque chose de magnifique (Romains 8:28, LSG), tout en restant là où il veut que nous soyons pour sa gloire.


Dans toutes ces saisons, Dieu veut qu'on soit plus près de lui, qu'on reste accroché à lui, même dans la détresse. En restant dans l'espérance, dans la foi en lui, et en restant à ses pieds, il nous aidera toujours à surmonter, car il est notre force. Ma chair et mon cœur peuvent se consumer: Dieu sera toujours le rocher de mon cœur et mon partage (Psaume 73:26, LSG). Donc même si nous pouvons être faibles dans les mauvais moments, Dieu en tant que notre rocher; notre support; notre force, nous invite à garder en tête que les bonnes saisons ne sont pas si lointaines. La bonne saison viendra, la chaleur après le froid l'été après l'hiver, et le beau soleil se lèvera toujours après la nuit. Tout cela est possible par la grâce de Dieu et en étant raccroché à Jésus.



Chers lecteurs, lectrices, je vous laisse un dernier verset d'encouragement et d'espérance à méditer qui se trouve dans Romains 15:13, «Que le Dieu de l'espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint Esprit» (LSG). Amen!


Maritza Messeroux

Étudiante à l'Université d'Ottawa en Communication et Science politique

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