Pour moi, je t'offrirai des sacrifices avec un cri d'actions de grâces, J'accomplirai les voeux que j'ai faits: Le salut vient de l'Eternel. Jonas 2.9
Nous sommes presqu'à la fin du mois de novembre 2024. Tel que promis, voici le texte du troisième gagnant du concours organisé le mois dernier par le Blog de l'Église adventiste francophone d'Ottawa ayant pour thème : Ma reconnaissance. Que cet article vous inspire à temoigner envers Dieu la gratitude de tout ce qu'il a fait pour vous. Bonne lecture!
Qu'en est-il de notre paix et joie
La paix et la joie sont comme des étoiles qui scintillent dans les ténèbres de la vie humaine. Invisibles pour certains, elles sont toujours accessibles à ceux qui osent regarder vers le ciel avec gratitude. Les récits d’Abraham et de Job nous révèlent deux chemins vers cette lumière, chacun marqué par le sacrifice, la souffrance, la foi et la reconnaissance.
Abraham, notre patriarche, fut confronté à une épreuve incompréhensible. Appelé à sacrifier Isaac, son fils unique et l’enfant de la promesse, il marcha vers le mont Moriah avec une foi inébranlable. Ce n’était pas tant la vie de son fils que Dieu réclamait, mais l’abandon total d’Abraham à la providence divine. Au moment où tout semblait perdu, Dieu intervint, révélant que le véritable sacrifice était celui du cœur d’Abraham, prêt à tout offrir dans l’obéissance(1 Samuel 15. 22). La paix qui en découla n’était pas simplement l’absence de conflit, mais la plénitude de l’âme qui, ayant tout donné, recevait en retour une promesse renouvelée. La joie d’Abraham naquit de cette profonde reconnaissance : tout ce qu’il avait provenait d’un dessein supérieur.
Job, quant à lui, subit une autre épreuve. Frappé par une tempête de souffrances, il perdit sa richesse, sa santé et sa famille. Seul et accablé, il questionna l’injustice de sa situation, mais refusa de maudire Dieu. "L’Éternel a donné, et l’Éternel a repris", accepta-t-il, reconnaissant la nature éphémère de la vie (Job 1. 21). La paix de Job ne résultait pas de l'absence de douleur, mais de l'acceptation sereine de l'impermanence des choses. Sa joie, bien que discrète, émergeait d'une gratitude silencieuse envers un Dieu présent même dans le silence.
La paix et la joie: une leçon pour notre temps
Ces deux récits nous enseignent une vérité profonde : la paix et la joie ne proviennent ni de l’abondance ni de la sécurité, mais de la gratitude dans le sacrifice. Le sacrifice ultime du Christ sur la Croix en est l’exemple parfait. Suspendu entre ciel et terre, il offrit sa vie non par contrainte, mais par amour, en totale soumission à la volonté du Père. C’est par ce sacrifice que s'ouvrirent les portes de la paix éternelle. Le Christ ne chercha pas à éviter la douleur, mais la transcenda, révélant que la souffrance elle-même peut être un chemin vers la rédemption. En lui, la paix et la joie deviennent les fruits de la gratitude ultime – celle qui reconnaît que même dans la perte, il y a la promesse d'une transformation.
Ainsi, qu’il s’agisse d’Abraham sur le mont Moriah, de Job sur son tas de cendres, ou de Christ sur la Croix, - il ressort que paix et joie sont intimement liées à la gratitude. Elles jaillissent du cœur qui accepte activement les mystères de Dieu, convaincu que chaque sacrifice cache la promesse d’une vie renouvelée. Ces récits nous rappellent que la paix véritable et la joie durable ne viennent pas de l’absence de difficultés, mais de l’acceptation de la volonté divine avec un cœur reconnaissant, même dans les moments les plus sombres.
Cet article est écrit par Guerson Dukens Junior Joseph
L'équipe du blog remercie sincèrement Guerson d'avoir participé à ce concours
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