Des covid-iens temporaires grâce à Dieu!
« Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. » Jérémie 29:11
Comment tout a commencé
Évidemment vous vous demandez, qu’est ce que c’est des covid-iens? Vous avez peut-être eu envie de consulter Google pour ne pas vous tromper. Peut-être aussi que vous avez vu la connotation et avez eu un petit rire. Ne vous inquiétez pas, votre vocabulaire n’est pas mis en question, car c’est juste un jeu de mot qui nous rappelle, ma famille et moi, la période où nous avons attrapé le virus du vingt-et-unième siècle, pendant la pandémie chaotique nommée COVID-19. Cela nous rappelle aussi l’aide divine que Dieu nous avait accordée. Aujourd'hui, j’ai gardé quelques souvenirs de cet épisode et je rends gloire à Dieu de nous avoir sauvé la vie.
Un mercredi, mon père avait une mauvaise toux qui le tracassait depuis le début de la semaine. Comme il était très fatigué, je lui ai dit qu’il n’avait pas besoin de me conduire en classe, j’y assisterai en virtuel. Cela lui permettrait de prendre du repos. Je me sentais fatiguée aussi, donc une heure avant la classe, j’ai fait une petite sieste. Je m’attendais à ce qu’il y ait une amélioration, mais au contraire, je me suis réveillée avec une fatigue extrême. Étant donné que je devais quand même joindre le zoom de ma classe, je l’ai fait. Pas la peine de cacher cela, je voulais rester dormir durant tout le cours. J’essayais de rester concentré, mais lâchais prise au 5-10 minutes. Faisant de mon mieux, je prenais des notes pour m’aider à rester concentrer.

Tick, tock, tick, tock! 7 h 30 pm! 8 h 00 pm! Pause de presque 15 minutes! J’avais de la difficulté à rester éveillée donc j’ai fait une toute petite sieste jusqu'à ce que l’enseignante recommence. La classe avait recommencé, mais j'étais à bout avec les notes. Dieu merci, à la fin de la classe, je me sentais un peu mieux. Malheureusement, c'était une sensation temporaire. Le début de quelque chose possible, et en même temps choquant, allait prendre place. Quelque chose de possible car tout le monde, à un moment donné, peut attraper cette maladie qui se propage en ce monde aujourd’hui. Je n'en connaissais pas l'ampleur. En un laps de temps, j’avais des symptômes tels que le vomissement et les nausées. Le lendemain, ma mère, si préoccupée, m’a suggéré de faire le test covid. Je l’ai fait et je suis sûre que vous avez deviné, ce n’est vraiment plus secret à présent, j'étais devenue une « covid-ienne ». Pour combler le tout, mes parents l’ont également attrapée. Mon frère et ma soeur ont été infectés quelques temps après.
La leçon apprise de cette expérience
Tout comme mon verset central le dit, je paraphrase, Dieu nous fait des projets de paix, non de malheur, et ceci non seulement pour nous rendre heureux, mais pour assurer notre avenir et nous donner de l'espérance en lui. Bien sûr, la vie nous amène des problèmes à chaque coin, mais Dieu nous en délivre toujours (Psaume 34:20, LSG). Cette expérience était pour nous montrer que même dans le creuset, il y a toujours de l’espoir, que Dieu est toujours omniprésent et prêt à nous sauver.

Le témoignage par l'écriture
Selon mon expérience, le covid n'était pas si dur sur moi, ce n'était pas plaisant, mais pas pire non plus. Comparée à d’autres qui ont eu le covid, grâce à Dieu, notre expérience était très passagère. Je crois que Dieu a permis cette expérience. Je n’avais pas peur tout au long, car je savais que Dieu était là. Même si mes parents pensaient que j'avais peur, avec la fatigue qui me tracassait, ce n'était pas le cas. En fait, j'allais de mieux en mieux chaque jour, grâce à Dieu. Et cette expérience me permet aujourd'hui de partager des mots d'encouragement à l'écrit. Je suis certaine que cette histoire de covid-iens temporaires saura raffermir votre foi. Dieu a toujours des plans de bonheur et non de malheur pour ses enfants.
De la maladie à la gratitude
Ma reconnaissance envers Dieu est inexplicable. Durant ce séjour de maladie, lors d’une veillée de prière samedi le 24 septembre, on nous a invité à chanter en témoignage. J’avais quelques chansons en tête, mais celle qui résonnait le plus en moi était « I surrender » qui veut simplement dire que je me soumets à Dieu. Ma gorge n'étais pas en forme, mais je l’ai chanté quand même, car je voulais chanter pour Dieu. Pour tout ce qu’il avait fait pour ma famille et moi, je ne pouvais rester indifférente. On pensait que ça allait durer, mais Dieu nous a guéri. Même dans le creuset, il faut louer Dieu! Il est bon d'avoir un coeur reconnaissant.

Chers amis lecteurs, avez-vous déjà résisté à témoigner votre reconnaissance et votre soumission à Dieu? Peut-être un mal de gorge, de la fatigue, une maladie grave, un échec ou plus encore? Ne vous inquiétez pas, Dieu ne va pas vous juger par rapport à votre état de santé. « L’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l'Éternel regarde au cœur » (1 Samuel 16:7, LSG). Il y a tellement de raisons pour lesquelles être reconnaissants envers Dieu.
Ce qui est profond dans ton cœur, Dieu le verra et te bénira même si les hommes voient seulement au dehors. C’est ton action de grâce personnelle à Dieu, pas aux hommes qui importe. C'était mon cas à moi, et peut-être aussi le tien. Comme dit l'apôtre Paul. « Rendez grâces en toutes choses » (1 Thessaloniciens 5:18, LSG).