« Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu'il s'en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc leur apparurent et dirent: Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel. » Actes 1.10-11
Un jour, le roi Hérode organisa une fête où il invita les grands de son royaume. Sa belle-fille exécuta une danse qui lui plut énormément. Son excitation était tellement grande qu’il promit avec serment à la jeune fille : « Ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c'était la moitié de mon royaume » Marc 6. 23. Malheureusement, la demande de la jeune fille était aussi étrange. À l’instigation de sa mère, elle réclama la tête de Jean le Baptiste sur un plateau. Pour honorer sa promesse et tenir bonne face devant ses dignitaires, le roi Hérode ordonna à un garde d’apporter la tête de Jean Baptiste. Cela fut fait; on apporta la tête de Jean Baptiste sur un plat et on la lui donna. Le roi tint sa promesse bien que cela coûta la vie d’un être innocent! (Marc 6: 14-29)
Esther devint reine de la cour persane dans des circonstances inattendues. Face à la menace d'extermination auquel faisait face le peuple de Dieu, elle effectua une visite surprise dans la cour du roi Assuérus, son mari. En s’enquérant de la raison de sa visite surprise, le roi ajouta une promesse en disant : « Quand ce serait la moitié du royaume, elle te serait donnée » Esther 5 :3. En réponse, Esther invita le roi à assister à un festin organisé en son honneur ainsi que son homme de confiance, Haman. C’est au cours de ce festin qu’Esther révéla au roi le plan maléfique d’extermination du peuple Juif conçu par Haman, ce qui valut à ce dernier sa vie. Il fut exécuté puisque Assuérus avait fait promesse à Esther. Une autre promesse honorée, malgré le prix.
Il fut chassé de sa famille parce qu’il était fils illégitime de son père. Quelques années plus tard, ses frères, menacés et malmenés par les Ammonites, appelèrent Jephté, ce « frère illégitime, » à leur secours. Avant d’aller à la guerre, Jephté fit un vœu à l’Éternel en disant : « Je te consacrerai et je t’offrirai en holocauste la première personne qui sortira de ma maison pour venir à ma rencontre, quand je reviendrai en vainqueur de la bataille contre les Ammonites » Juges 11.31. Ayant remporté la victoire, à son retour à la maison, son unique fille fut malheureusement la première à sortir pour le rencontrer, et, pour honorer sa promesse, Jephté dut la sacrifier. Une autre promesse honorée malgré le prix (Juges 11: 33 -36).
Réfléchissons un peu…
Trois histoires dans lesquelles chacun a honoré sa promesse en dépit des conséquences et des répercussions affectant la vie de ses sujets et celle de sa famille. Le Roi Hérode aurait pu décliner la demande de la jeune fille. En tant que roi, il avait le pouvoir de prendre des décisions sans être contesté. Il savait très bien que Jean Le Baptiste était un homme « juste et saint. » Cependant, il a tenu à honorer sa promesse irréfléchie. Était-ce de l'égoïsme, pour se faire respecter de ses convives? Ou Était-ce pour faire payer à Jean baptiste son indiscrétion d’avoir dévoilé ses relations illicites avec la femme de son frère? Assuérus, pour sa part, aurait pu réfléchir également à l'implication de sa promesse envers la reine. Bien entendu, on connaît la suite de l’histoire; Esther et son peuple furent épargnés du génocide fomenté par Haman. Jephté, de son côté, a regretté amèrement la mort de son unique enfant. Il aurait dû réfléchir aux conséquences de sa promesse avant de la faire.
Une promesse pas comme les autres
Les histoires ci-dessus illustrent comment les humains font toutes sortes de promesses de fois irréfléchies. Et, personnellement, je crois qu’il y en a plusieurs même de nos jours qui font des promesses à la va-vite; des promesses faites n’importe comment; des promesses qui viennent des mobiles qui ne sont pas nobles. Une véritable promesse est celle caractérisée par de nobles motifs, qui ne contribue pas à détruire les autres et qui ne fait pas souffrir. La seule personne qui peut faire une telle promesse n’est autre que Jésus, le grand Vainqueur. Il nous fait la promesse et son mobile est juste et pur. Il veut que nous soyons avec lui dans le royaume qu’il est allé nous préparer au ciel. Il veut que toi et moi nous soyons avec lui dans la maison de son Père. Que d'angoisses, que de perplexités générées par les soucis de la vie, mais, Jésus nous console par l'assurance de son retour. Cependant, peut-on le croire à 100%?
Jésus et la notion de véritable promesse
Jésus nous a fait beaucoup de véritables promesses parmi lesquelles celle de son retour. L'apôtre Jean rapporte cette promesse en ces termes :
« Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. » Jean 14 : 2-3
C’est l'une des merveilleuses promesses que Jésus a faites à ses disciples avant de monter au ciel après sa résurrection. L’assurance de cette promesse leur permettait de continuer à vivre dans l’attente que bientôt leur maître reviendra les chercher. C’est pourquoi ils ont commencé à répandre la bonne nouvelle du salut. Ils croyaient sincèrement à la réalisation de cette promesse. Mais ce n’est pas le seul endroit où nous trouvons cette promesse.
La certitude de son retour
Dans la Bible, nous retrouvons plusieurs textes qui parlent de cette promesse certaine du retour de Jésus et de l’importance de vivre en la gardant en vue et cela renforce notre confiance dans la certitude de cette promesse.
Par exemple, dans le livre des Actes, deux anges annoncent le retour de Jésus à ceux qui furent témoins de son ascension :
« Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu'il s'en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc leur apparurent et dirent: Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel. » Actes 1.10-11
De même, puisque le retour est certain et pour éviter qu’il vienne à nous surprendre, Matthieu nous invite à la vigilance:
« Restez donc vigilants, puisque vous ignorez à quel moment votre Seigneur viendra. » Matthieu 24.42
L'apôtre Paul, un ancien persécuteur des chrétiens, après avoir rencontré Jésus, consacra toute sa vie à parler de Jésus et a proclamé son retour. Dans son Épître à Tite, il parle de cette promesse comme étant «...la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus Christ, » Tite 2.13
L'apôtre Jean, le dernier survivant des apôtres, exilé sur l'île de Patmos, certifie une fois de plus la venue de Jésus en rapportant les paroles de celui qui lui est apparu en vision et lui a dit:
« Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son œuvre. » Apocalypse 22.12
Le prophète Esaïe décrit la joie que nous aurons lors du retour de Jésus :
« En ce jour l'on dira: Voici, c'est notre Dieu, en qui nous avons confiance, Et c'est lui qui nous sauve; C'est l'Éternel, en qui nous avons confiance; Soyons dans l'allégresse, et réjouissons-nous de son salut! » Esaïe 25 :9
Chers amis, cette répétition de la même promesse exige que nous y fassions attention et je crois sincèrement que cette promesse est notre véritable espérance. Si aujourd’hui nous avons des rêves brisés, si la pandémie nous éloigne les uns des autres, et même si la maladie et la mort nous séparent des êtres bien-aimés, ne soyons pas découragés parce que Jésus revient bientôt et il nous accordera la vie éternelle. Les promesses de Dieu sont certaines et véritables.
Prière : Seigneur, tes promesses sont certaines et véritables! Tu as promis de revenir bientôt, aide-moi à me préparer pour te rencontrer bientôt. Au nom de Jésus. Amen!
Gertrude Joseph
Membre de l'équipe de rédaction du Blog EAFO
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